Cheesecake érable et clémentine. Éloge d'une croûte.
Voici un cheesecake qui vous étonnera non pas par sa garniture, mais bien par sa croûte! Nous avons tous l'habitude de concentrer nos efforts culinaires sur le contenu du cheesecake, et non sur sa base. Aujourd'hui, je vous propose une croûte qui changera sans doute votre perspective sur le sujet!
Ingrédients
Croûte
- 1 1/4 tasse (environ 200 g) de flocons d'avoine
- 2 c. à soupe de sucre d'érable
- 1 c. à thé de cannelle
- 1 c. à soupe de farine
- 75 ml de nectar d'abricot
- Huile végétale pour le moule
Garniture
- 1 tasse (250 g) de fromage à la crème Philadelphia
- 1 tasse (250 g) de fromage cottage
- 125 ml de yogourt nature
- 65 ml de sirop d'érable
- 1 c. à thé d'extrait d'érable
- 2 c. à soupe de farine
- 1 pincée de sel
- 2 oeufs
- 1 c. à soupe de zestes d'orange
- 1 1/2 tasse (environ 6 clémentines) de suprêmes de clémentines
Préparation
- Préchauffer le four à 350 degrés F (180 degrés C).
- Dans un petit bol, mélanger tous les ingrédients de la croûte et presser ce melange au fond d'un moule à charnière d'environ 9 pouces (23 cm), préalablement huilé et tapissé de papier sulfurisé.
- Cuire 15 minutes et laisser refroidir. Réduire le four à 325 degrés F (160 degrés C.).
- Battre les fromages et le yogourt environ 2 minutes au batteur électrique.
- Ajouter graduellement le sirop et l'extrait d'érable, la farine et le sel, en battant continuellement et en raclant les côtés du bol.
- Incorporer les oeufs et battre de nouveau sans exagérer.
- Enfin, ajouter les zestes d'orange et les suprêmes de clémentines et mélanger à la cuillère.
- Verser le mélange sur la croûte refroidie et enfourner environ 1 heure. Éteindre le four et y laisser le cheesecake une autre heure.
- Laisser refroidir complètement avant de réfrigérer plusieurs heures ou jusqu'au lendemain.
Actuellement, je consacre mes lectures gourmandes à des ouvrages didactiques plutôt que pratiques. Le Dictionnaire des mots de la table est un véritable petit bijou dont je compte bien partager une partie du contenu avec vous. À l'occasion, lorsque le propos du jour s'y prêtera, je vous ferai part des articles que j'y lis. Essentiellement, on y relate l'étymologie de termes propres à la cuisine, à certains mets, aux ingrédients et aliments, aux techniques culinaires diverses, etc. Si la langue française et l'origine des mots constituent l'une de vos passions, vous adorerez cette nouvelle rubrique. Pour l'inaugurer, je vous cite ce que l'on peut y lire sous l'entrée écarlate... :-) Peu de liens à faire entre l'emploi du terme en cuisine et ma douce mitaine... Mais quant à ceux à faire avec l'origine du mot même, je vous laisse juger... ;-)
Écarlate (À l')
On connaît toujours aujourd'hui la langue à l'écarlate, surtout celle de boeuf, mais on a préparé longtemps d'autres morceaux, comme l'atteste la première recette à l'écarlate, relevée en 1730, et qui concerne une pièce de boeuf de poitrine, préparée avec du sel mêlé de salpêtre, des fines herbes et du genièvre. C'est la présence du salpêtre dans la saumure qui donne à la viande sa couleur rouge particulière.
Écarlate a commencé par qualifier vers 1160 une étoffe de couleur éclatante et, un peu plus tard, de couleur rouge vif. L'adjectif reprenait le latin médiéval scarlata, lui-même emprunté à un mot arabe qui s'appliquait à des tissus très colorés; le voyage du mot ne s'arrête pas là: l'arabe l'avait pris au grec qui le tenait du latin sigillatus signifiant «orné de petites figures», en parlant d'un tissu. D'un bout à l'autre de la chaîne se maintient l'idée d'éclat.